n°13 MAURICE POTTECHER ET LE THEATRE DE BUSSANG


N° 13

12 décembre 2006 


Maurice Pottecher et le théâtre de Bussang


Salle des Festins du Palais Jacques Cœur à Bourges -


Lecture - -


Textes :

Romain Rollan, Maurice Pottecher,

Frédéric Pottecher, Pierre-Richard Wilm -


Comédiens : Christian Crahay, Nicole Pinglaut, Michel Pinglaut -


« Par l’Art, pour l’humanité » (Frédéric Pottecher)


Conférence-lecture



Nicole et Michel Pinglault

Le Théâtre du Peuple à Bussang (Vosges)

Maurice Pottecher
Jean-Claude Penchenat et Mathias Mlekuz Jean-Claude Penchenat et Mathias Mlekuz Bussang – le Théâtre du Peuple
« Par l’Art pour l’Humanité »


Textes de
-Jules Michelet : L’Etudiant
-Romain Rolland : Le Théâtre du Peuple
-Maurice Pottecher, fondateur du Théâtre du Peuple : lettres, préfaces, didascalies…
-Frédéric Pottecher : Souvenirs
-Pierre Richard Willm : Loin des étoiles

Christian Crahay
Avant la décentralisation...
Bien avant la décentralisation, Maurice Pottecher montre le
chemin en créant en 1895 Le Théâtre du Peuple à Bussang,
dans les Vosges d’où il est originaire. En un peu plus d’un
siècle, ce sont plus de 300 spectacles qui ont été créés ou repris
dans cette petite cité de moins de 2000 habitants.
Une salle ouverte sur la forêt...
Au fil des ans, la salle a pris la forme actuelle, mais au départ,
c’était une série de bancs qui pouvaient accueillir 2 000
spectateurs. Elle s’est transformée et peut recevoir aujourd’hui
un millier de spectateurs dans des conditions plus confortables.
Les sept directeurs qui ont succédé à Maurice Pottecher, ont
préservé une des grandes originalités de ce lieu : les portes
coulissantes en fond de scène qui s’ouvrent sur la forêt.
L’été à Bussang...
Le Théâtre du Peuple est ouvert uniquement l’été. Il accueille
des spectacles, des stages... sous la forme d’un festival qui
fonctionne grâce à l’investissement personnel de nombreux
bénévoles. C’est une aventure unique au monde !
L’histoire de cette aventure...
C’est l’histoire de cette aventure magnifique que les trois
comédiens, Christian Crahay, Nicole et Michel Pinglaut, nous
feront revivre à travers des textes de Jules Michelet
(L’Etudiant) de Romain Rolland (Le Théâtre du Peuple), de
Maurice Pottecher, fondateur du Théâtre du Peuple (lettres,
préfaces, didascalies…) de Frédéric Pottecher, le célèbre
chroniqueur, neveu de Maurice Pottecher (Souvenirs) et de
Pierre Richard Willm (Loin des étoiles.)
Ce théâtre d’art pour tous...
« (...) Vous avez brillamment contribué à faire triompher
ce théâtre d’art pour tous qu'avec mes amis, Romain
Rolland et Gémier, pour ne citer que ces grands noms,
j'avais rêvé autrefois de créer à Paris, mais que j'ai
trouvé meilleur d'établir d'abord solidement là où je me
sentais plus libre d'agir et plus sûr de réussir. (...) »
(extrait d'une lettre de Maurice Pottecher à Jean Vilar)

Quelques dates
-1892 : Fêtes du Centenaire de la République. A Bussang,
Maurice Pottecher monte Le Médecin malgré lui.
-1893 : 1ère Pièce de Maurice Pottecher, Amys et Amyle.
-1er septembre 1895 : première saison à Bussang avec Le
Diable marchand de goutte de Maurice Pottecher.
-1899 : publication du Théâtre du Peuple : renaissance et
destinée du Théâtre populaire, de Maurice Pottecher.
-1911 : Fête internationale olympique en Sorbonne.
Maurice Pottecher créé Le Philosophe et les athlètes.
Pierre-Richard Willm joue pour la première fois à
Bussang.
-1921 : après la guerre, on reconstruit le théâtre avec la
fameuse porte roulante qui s’ouvre sur la campagne
vosgienne.
-1946 : direction artistique de Pierre-Richard Willm ;
-1952 : dernière apparition de Camille Pottecher, épouse
de Maurice. Elle meurt en 1957.
-1955 : dernière pièce de Maurice Pottecher, L’Empereur
au soleil couchant. Il décède en 1960.
-1961 : Frédéric Pottecher, le célèbre chroniqueur
judiciaire joue Barbache dans C’est le vent de son oncle.
-1975 : Le Théâtre du Peuple est classé monument
historique.
-1995 : Centenaire : une pièce Serge Valetti, Au rêve de
gosse et reprise de deux pièces de Maurice Pottecher :
La Reine violante et Le lundi de Pentecôte.
Jean-Claude Penchenat et Mathias Mlekuz
 
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