chansons de Brel à l 'Orgue


Double-Cœur
Saison
2017/2018

« VOICI »LES CHANSONS DE BREL
à L’ORGUE
par Frédéric Lamantia
CONCERT EXCEPTIONNEL






SOMMAIRE :

1)   Conditions d’accès
2)   Jacques Brel, invité d’honneur du département du Cher par Michel Autissier
3)   De la signature d’une convention…. à un concert exceptionnel à la Cathédrale
4)   Jacques Brel ( 1929 – 1978 )  
5)   France Brel – Frédéric Lamantia Propos reccueillis par Frédéric Grun
6)   Jacques Brel aime la musique par France Brel
7)   France Brel et les Editions Brel par France Brel
8)   Interprétation des chansons de Jacques Brel par Frédéric Lamantia
9)   Historique de l’orgue de la Cathédrale de Bourges
10)     La Presse 
11)     Dossier de presse (11 pages)
12)     Remerciements



1)   Conditions d’accès
« VOICI »
concert exceptionnel des Chansons de Jacques Brel,
interprétées à l’orgue de la Cathédrale Saint-Etienne de Bourges
par Frédéric Lamantia
Présentation par France Brel
le dimanche 15 Octobre à 17 h 00.
Nous organisons cette manifestation avec l’association Les Amis du Grand Orgue, et en partenariat avec le Conseil Départemental du Cher.
Comme vous vous en doutez, l’entrée étant gratuite, nous pensons compter sur un public particulièrement nombreux. C’est pourquoi, nous souhaitons offrir aux adhérents des deux Associations organisatrices un emplacement privilégié dans les premiers rangs de la Cathédrale.
Devant l’autel, sera installé un grand écran où sera transmis, en vidéo, la prestation de l’organiste Frédéric Lamantia, et la présentation de France Brel qui commentera la projection de documents et de photos de son père : Jacques Brel.
Afin de pouvoir gérer au mieux l’organisation de cette soirée, nous vous demandons de bien vouloir :
           confirmer votre présence au plus tard le 13 octobre prochain, soit par mail : double.coeur18@orange.fr  soit par téléphone au 02 48 21 04 71,
           vous présenter le jour du concert à partir de 16h00, devant le portail sud de la Cathédrale, place Etienne Dolet,
           emprunter la file de gauche qui sera réservée aux invités muni de votre carton d’invitation, pour recevoir un billet vous permettant  l’accès  à l’espace des places réservées




2)   Jacques Brel, invité d’honneur du département du Cher par Michel Autissier :

Une nouvelle fois, le Conseil départemental du Cher est ravi de s’associer à l’association Double Cœur et les Amis du Grand Orgue pour offrir à tous les mélomanes un concert unique dans un lieu emprunt de solennité.
Jacques Brel est aujourd’hui l’invité d’honneur du département, au travers de  son répertoire le plus marquant que le Grand Orgue de la Cathédrale de Bourges va célébrer, magnifier, sublimer.
La culture doit pouvoir exister et s’exprimer dans tous les lieux, surtout si elle respecte leur histoire, leur symbolique et la morale de ceux qui les fréquentent. Le spectacle d’aujourd’hui s’inscrit parfaitement dans cette logique en ouvrant les portes de ce vaisseau de pierres à l’un des artistes les plus emblématiques de la culture musicale.
Le Département entend ainsi renforcer son rôle d’animateur culturel des territoires, en s’associant à toutes les initiatives qui permettent à tous les talents de s’exprimer, à tous les habitants du Cher d’accéder à la culture et à leur histoire, et d’accroître chaque jour un peu plus la notoriété du Cher.
Faisons vivre ensemble la vie culturelle de notre  Département pour ouvrir les voies d’un futur enthousiaste et prometteur.
 Michel Autissier
Président du Conseil Départemental du Cher


3)   De la signature d’une convention…. à un concert exceptionnel à la Cathédrale :

.Dans la mesure où la vocation première de  « DOUBLE CŒUR » est de transmettre la mémoire de la décentralisation culturelle et que celle des « AMIS DU GRAND ORGUE DE LA CATHEDRALE SAINT-ETIENNE DE BOURGES » est de faire connaître l’instrument et de promouvoir une action culturelle autour de ce dernier en respect avec le caractère sacré de l’édifice, il était tout naturel que ces deux associations se rapprochent pour organiser ce qui s’annonce incontestablement comme un concert exceptionnel.
Exceptionnel par le répertoire qui sera présenté au public. C’est, en effet, une idée parfaitement inédite que Frédéric Lamantia a eu en explorant la mémoire de la chanson et de choisir les créations de Jacques Brel pour présenter les orchestrations qu’il avait transposées à l’orgue.
Exceptionnel aussi par la présence de la deuxième fille du chanteur : France Brel, qui assistera à la soirée et interviendra à plusieurs reprises entre deux morceaux pour raconter des anecdotes sur les chansons de son père, les thèmes abordés et ainsi permettre une écoute plus intérieure de ces reprises.
Exceptionnel enfin grâce à l’implantation technique qui permettra au public de suivre en direct, et sur très grand écran, la retransmission des images provenant d’une caméra placée près de l’orgue et qui filmera l’organiste dans l’exercice de ses interprétations, et, pendant les interventions de France Brel, de revoir des images d’archives du Grand Jacques. Sans parler, bien entendu de la présence d’un public attendu nombreux à qui il sera proposé de participer en chantant « Quand on n’a que l’Amour ».

Mais ce concert, et, la présence de France Brel à Bourges sera également l’occasion de concrétiser officiellement les accords intervenus avec la Fondation JACQUES BREL et de souligner l'apport culturel qui leur est  consenti tant par le Conseil départemental du Cher, que par l'Association DOUBLE-COEUR et Monsieur François CARRE, à titre personnel.
En effet, lorsqu’il y exerçait la fonction de Régisseur-son, l’actuel Président de Double Cœur a enregistré des extraits des récitals donnés par Jacques BREL, à la Maison de la Culture de BOURGES, les 16 décembre 1963 et 15 décembre 1966 et a les a numérisés sous forme de CD. Les bandes magnétiques, dont ils sont tirés, ont été déposées, au titre des archives de la Maison de la Culture de Bourges, aux Archives départementales du Cher, où elles sont conservées.
La Convention qui spécifie les droits et obligations de cette cession sera officiellement signée entre Le Président du Conseil Départemental du Cher, La Présidente des Editions Brel, L’Association Double Cœur et François Carré à titre personnel le 15 octobre 2017 à 11h30 dans la Salle des Délibérations du Conseil Départemental en présence des médias.

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     4) Jacques Brel ( 1929 – 1978 ) :

Né à Schaerbeek (alors dans la Province de Brabant, Belgique) le 8 avril 1929, et mort le 9 octobre 1978 à Bobigny (France), Jacques Brel, est un auteur-compositeur-interprète, poète, acteur et réalisateur belge francophone.
Dans les pays francophones, Brel devient un acteur populaire ayant tourné dans une dizaine de films. Il réalise également deux films dont l'un d'entre eux, Le Far West, est nommé pour la Palme d'Or au Festival de Cannes en 1973. Avec plus de 25 millions d'exemplaires vendus à l'international, Brel devient le quatrième meilleur artiste belge de tous les temps. Brel fut l'époux de Thérèse « Miche » Michielsen en 1950, avec qui il devient père de trois enfants. Il a également eu une relation avec l'actrice et danseuse Maddly Bamy entre 1972 et 1978.
Bien que ses chansons soient enregistrées en français et en néerlandais, Brel devient, à son époque, une inspiration pour bon nombre d'auteurs-interprètes anglophones comme David Bowie, Alex Harvey, Leonard Cohen, Marc Almond et Rod McKuen. Plusieurs de ses chansons sont également traduites en anglais aux États-Unis, et notamment chantées par Ray Charles, Judy Collins, John Denver, le Kingston Trio, Nina Simone, Frank Sinatra, Scott Walker, et Andy Williams.

Discographie de Jacques Brel.

Albums studio
1954 : Jacques Brel et ses chansons
1957 : Quand on n'a que l'amour
1958 : Au printemps
1959 : La Valse à mille temps
1961 : Marieke
1962 : Les Bourgeois
1966 : Les Bonbons
1966 : Ces gens-là
1967 : Jacques Brel 67
1968 : J'arrive
1968 : L'Homme de la Mancha (album tiré de la comédie musicale)
 1972 : Ne me quitte pas (nouveaux enregistrements)
1977 : Les Marquises

Albums en public
1962 : Olympia 1961
1964 : Olympia 1964
1966 : Olympia 1966
Filmographie

Réalisateur
1971 : Franz, dans lequel il joue, aux côtés de la chanteuse Barbara.
1973 : Le Far West, dans lequel il joue.
Acteur
1967 : Les Risques du métier d'André Cayatte             
1968 : La Bande à Bonnot de Philippe Fourastié
1969 : Mon oncle Benjamin d'Édouard Molinaro
1970 : Mont-Dragon de Jean Valère
1971 : Les Assassins de l'ordre de Marcel Carné
1971 : Franz de Jacques Brel
1972 : L'aventure c'est l'aventure de Claude Lelouch
1973: Le Bar de la Fourche d'Alain Levent
1973 : Le Far West de Jacques Brel
1973 : L'Emmerdeur d'Édouard Molinaro









5)     France Brel – Frédéric Lamantia Propos recueillis par Frédéric Grun :

FRANCE BREL :

Frédéric a contacté les éditions Jacques Brel pour une demande d’autorisation afin d’illustrer un ouvrage qu’il était en train de terminer d’écrire : un livre sur les paysages – puisque Frédéric est géographe de formation. Un contact s’est établi au fil des mails, nous avons appris sa passion pour Jacques, comment il l’avait découvert, réécouté peutêtre et puis un jour nous nous sommes donné rendez-vous à Lyon où le grand temple protestant venait de finir ses restaurations. L’orgue était restauré et il nous a invité à visiter le temple, c’était une merveille. Puis il s’est mis au clavier et a joué quelques extraits des orchestrations qu’il avait transposées à l’orgue de chansons de Jacques. Nous avons appelé le CD Voici. Parce que nous souhaitions faire l’écho de la chanson éponyme de Jacques. Voilà ce qu’il dit sur les antennes de Europe1 en 1962 : « Voici est une chanson que j’ai essayé d’écrire en forme de fugato. Il y a évidemment les orgues. Alors du coup on a dit que j’enregistrais dans les églises. Ce n’était pas dans une église, c’était dans un temple de l’église réformée de France. J’ai enregistré cela dans une église parce qu’on trouve très peu de grandes orgues dans les salles de bain. »

 FRÉDÉRIC LAMANTIA :

J’ai rencontré l’œuvre de Jacques Brel en Bosnie. Pourquoi pas en France ? Parce qu’en France, je pense que je n’étais pas disponible suffisamment pour pouvoir l’écouter et l’apprendre. En Bosnie, j’avais été envoyé en mission pour donner un concert au moment de Noël en 1995 à Tuzla et dans ma chambre d’hôtel, avec peu de confort, un ami bosniaque m’avait donné une cassette de Jacques Brel en me disant « voilà, tu écouteras ça ce soir » et je n’avais que ça à faire alors je m’y suis mis. J’ai écouté et pour la première fois, je dirais que j’ai été traversé par la vérité. Cette collaboration avec France Brel était indispensable pour mener à bien ce projet. Il était absolument impossible d’arriver à graver un CD sans avoir cette petite étincelle, cette petite particule de lumière qui permet justement d’aller au fond. Parce que la transcription, ce n’est pas quelque chose qui est évident. C’est quelque chose dont on accouche quelque part et il faut absolument aimer passionnément la chanson qu’on va essayer de transcrire..








6)     Jacques Brel aime la musique par France Brel :

Depuis l’adolescence, il apprécie et écoute concertos, symphonies et quatuors. Il s’intéresse aux instruments, à leurs différences, à leurs apports, à leurs couleurs dans un décor musical. Il demande à son ami et orchestrateur François Rauber de les utiliser pour l’arrangement de l’une ou l’autre chanson.

Jacques souhaite l’accompagnement de l’orgue pour les titres La lumière jaillira et Voici enregistrés en avril 1958 au Temple Protestant à Paris. Frédéric Lamantia est organiste au Grand Temple Protestant de Lyon. Sa passion pour la chanson française lui donne l’envie d’adapter Charles Trenet, Barbara, Jean Ferrat et Georges Brassens.

Un jour il décide d’en faire autant avec l’œuvre de Jacques et nous nous rencontrons. Un courant de simplicité s’établit et dans un climat de confiance nous partageons nos sensibilités, nos regards sur l’oeuvre de Jacques. Ensemble nous écoutons son travail, évoquons les mots intimement mariés aux notes, relisons les vers, retrouvons l’œil moqueur, les sourires et les déchirures du poète, les images devenues évidence des univers de Jacques. Et Frédéric se remet au clavier pour enlever un peu de trompette, ajouter un rien de flûte, diminuer le cornet, installer un silence ou intensifier un crescendo. Sans cesse il tente et ose. Il sait que dans les silences du Temple ses doigts vont trouver le chemin de son coeur pour caracoler sur le clavier. Le CD  Voici est le fruit de ce long travail. 30 chansons de Brel qui jaillissent de la puissance de l’orgue. De l’enfance au dernier départ les chansons de Jacques ponctuent les moments sacrés de nos vies. L’orgue aussi par sa majesté devient souvent complice des instants solennels de nos existences et s’octroie le talent de déployer nos âmes.

Et voilà que Jacques à nouveau nous montre du doigt, nous ouvre les bras, s’interroge :
Et toi l’ami, Comment vas-tu ?













7)     France Brel et les Editions Brel  :

Le 29 septembre 1981, à Bruxelles, rue de l’Association,- cela ne s’invente pas - je signais les statuts d’une nouvelle association au titre prometteur : la Fondation internationale Jacques Brel. Il s’agissait bien, au sens légal, d’une association sans but lucratif ou pour nos amis français d’une association loi 1901. C’est avec une certaine réserve que j’ai commencé cette activité car je trouvais un peu « facile » de créer une Fondation autour de Jacques. La fille de l’artiste qui fait quelque chose sur son père m’apparaissait comme une décision, un acte, un peu prétentieux, disons trop installé. Pendant plus de 30 ans, j’ai donc pris le temps, de sonder la pertinence du sentiment de responsabilité qui grandissait derrière mon statut de l’une des filles de Jacques Brel.


En ce début des années 1980, nul ne savait ce qui m’attendait ! Et certainement pas moi. Au fil des jours, des mois et des années, j’ai découvert des univers, j’ai rencontré des personnalités, j’ai créé des contacts en tout genre et de toutes parts. J’étais pour toutes ces démarches, très sympathiquement, soutenue par les membres du C. A. de l’association. En créant cette association, j’ai toujours pensé en priorité, au public de Jacques.

Tout ce que j’ai fait c’était pour ce public orphelin, en imaginant, parfois naïvement lui faire plaisir. Par souci de justesse et de rigueur j’ai toujours voulu mettre en exergue les mots et parfois quand c’était possible, la voix de Jacques. Même après son envol vers le pays des étoiles, en 1978, ma place restait dans les coulisses, discrète derrière sa vie.

Pour répondre au public de Jacques Brel, il était évident de commencer aussi à recenser les nombreux documents le concernant. Ce fut nos premiers pas dans le monde des archives, dans l’univers des patrimoines. J’ai imaginé de nombreux projets à offrir au public : Concevoir des expositions (en 2003 : Brel, le droit de rêver, et actuellement : J’aime les Belges et la promenade dans Bruxelles J’aime l’accent bruxellois), proposer des soirées cabarets pour lancer des jeunes chanteurs, animer des conférences sur Jacques à travers la France, la Suisse, la Belgique, au Japon, en Russie.

Nous avons également soutenu des actions humanitaires au profit des enfants hospitalisés. J’ai appris à écouter les récits qui évoquent le Jacques Brel des autres et qui parfois, mais pas toujours, ressemblait à l’homme que j’avais connu. J’ai compris que chacun ressent son Jacques Brel à travers le prisme de sa propre vie. L’aventure fut passionnante même si à ses débuts je n’ai pas eu que des soutiens. J’étais toujours étonnée d’apprendre que certains estimaient qu’à travers nos activités, nous ne pensions qu’à nous enrichir. Or, tout l’argent consacré à ce travail, nous aurions pu facilement et « sans question ni repos » le dépenser à festoyer ou l’investir ailleurs. La famille est fière d’avoir rendu cette aventure possible grâce à ses fonds propres et sans l’aide de subsides, ce qui nous a donné une liberté fréquemment savourée.

À l’époque, porter le nom de Brel a aussi suscité des émotions, des réactions intempestives voire agressives. Nous savons bien que ces attaques sont la signature des âmes blessées. J’ai surtout eu la chance de travailler au quotidien avec des collaborateurs qui se sont investis avec un immense dévouement, durant de longues années. Les jours de congés n’étaient pas souvent à l’ordre du jour. Le quotidien de l’équipe a toujours été un superbe mélange d’énergie, de persévérance et d’enthousiasme. Nous savions que tout était à apprendre à travers chaque contact.

Au coeur de cette équipe, l’une de mes activités principales fut d’écouter, de soutenir, d’orienter, avec patience, humilité et persévérance, chacune et chacun dans la réalisation de leurs rêves, dans leur projet avec et autour de Jacques Brel. À la fin de mes études d’assistante sociale, j’avais un jour rêvé de m’occuper des gens heureux. C’est ce que je fais depuis 30 ans. Mais surtout et intensément, j’ai rencontré dans ce travail un sentiment à chaque fois retrouvé et à partager : la joie !
France Brel 


8)     Interprétation des chansons de Jacques Brel par Frédéric Lamantia :

Dans un double CD intitulé VOICI, Frédéric Lamantia a enregistré 30 chansons de Jacques Brel qu’il a harmonisées.
A Bourges, lors du concert du 15 octobre, il choisira parmi ces titres :

CD1 : VOICI / GRAND JACQUES / ROSA / SUR LA PLACE / L’AVENTURE / LA TENDRESSE / BRUXELLES / LA FANETTE / LE DERNIER REPAS / FERNAND / LA VALSE À MILLE TEMPS / JOJO / LITANIES POUR UN RETOUR / LE PLAT PAYS / QUAND ON N’A QUE L’AMOUR

CD2 : LA LUMIÈRE JAILLIRA / MON ENFANCE / LES BIGOTES / NE ME QUITTE PAS / LA CHANSON DES VIEUX AMANTS / ORLY / LES FLAMANDES / LES VIEUX / AMSTERDAM / VOIR UN AMI PLEURER / SANS EXIGENCES / VESOUL / JAURÈS / LA QUÊTE / LES MARQUISES.


9)     Historique de l’orgue de la Cathédrale de Bourges :

La première mention de la présence d’un orgue dans la cathédrale remonte au début du XVe siècle.
Un autre instrument le remplace en 1487/88 alors qu’un petit orgue est installé, en 1506, au portail nord dans une arcature du triforium après la chute de la tour nord. Malheureusement, le jour de la Pentecôte 1599, le feu dévaste la charpente des bas côtés et détruit le petit instrument.
En novembre 1597, une entente est conclue avec Jean Jallon et, en juillet 1598, Gabriel Guyoton dresse l’échafaudage alors que le charpentier Jean Pinardeau s’occupe de la belle et originale tribune que nous connaissons puis ajoute les deux tourelles qui auraient dû recevoir des tuyaux de pédale de 24 pieds. La réception de cet orgue eut lieu le 18 janvier 1599.

En 1609, Antoine Joly effectue une réparation coûteuse. En 1613, Jacques Senot installe un nouveau sommier de 10 jeux pour la somme de 1200 livres tournois. Afin d’agrandir l’orgue, le Chapitre invite, en août 1663, le facteur Guy Joly qui, le 17 septembre suivant, remet son devis du nombre de jeux pour faire un orgue de seize pieds, pour la somme de 7500 livres tournois dans un buffet sculpté par Bernard Perrette. Lorsque Guy Joly décède en octobre 1664, il est remplacé par le parisien Pierre Cauchois, selon un contrat passé le 2 janvier 1665. Le 13 août 1665, Cauchois propose l'ajout d'un positif sur la tribune existante, ce qui fut accepté. L’expertise de cet instrument a lieu en septembre 1668 par Nicolas Lebègue qui demande quelques modifications et Cauchois reçoit la quittance définitive le 12 novembre suivant.

Pendant la révolution, Jean-Baptiste Balland, alors en poste, propose de tenir l’orgue pour rehausser les cérémonies civiques, ainsi il le sauvera de la destruction.

En 1818, le Chapitre fait appel au célèbre Pierre-François Dallery pour réviser la composition de l’instrument afin de l'adapter au répertoire romantique et ce, pour Pâques 1820. Dallery terminera les travaux en février 1821. Balland est remplacé par Salvator Daniel qui tint l’orgue de 1822 à 1843. En 1824/5, celui-ci put faire réviser l’instrument par Louis Callinet.

Le 18 décembre 1855, un jeune Berruyer, A.M. Bruneau, alors organiste en poste, réceptionna un orgue de chœur construit par la maison Ducroquet et, en 1858, la maison Merklin & Schütze obtint un contrat pour réviser l’instrument. Cette révision consistait à porter à 34 le nombre de jeux et l'ajout d'une machine Barker. L'instrument révisé sera inauguré le 30 octobre 1860 par l’organiste de la cathédrale Jules Boissier-Duran.


En 1924, Joseph Rickenbach installa une traction tubulaire et ajouta 17 nouveaux jeux pour porter le nombre total à 51. Une intervention du facteur Victor Gonzales eut lieu en 1934 et le récital d’inauguration fut donné par André Marchal le 1er novembre. La grande verrière, démontée en 1939, pour mettre les vitraux à l’abri, fut remplacée par du verre blanc et remontée en 1945.

En 1952/4, le grand orgue fut révisé par Robert Boisseau au nom de la maison Roethinger : le nombre de jeux passa de 51 à 60 et la traction devint électrique.

En mai 1972, la Commission des Monuments Historiques classe la partie instrumentale de l'instrument.

Dès 1971, à l’initiative du titulaire André Pagenel et de Marie-Claire Alain, un projet de retour à une conception classique voit le jour. Il faudra attendre 1985 pour que la Manufacture Alfred Kern & Fils reconstruise l’instrument, restaurant le buffet et intégrant à son plan les tuyaux hérités des apports successifs du XVIIe au XIXe siècle pour un instrument de quatre claviers et 50 jeux à transmission entièrement mécanique, parfaitement intégré à l’acoustique de la cathédrale.

Relevé par la Manufacture Yves Fossaert en 2006-2007, il sonne aujourd’hui avec vigueur et clarté, serviteur fidèle d’un large répertoire.  L’organiste Olivier Salandini en est le titulaire depuis décembre 2011


10) LA PRESSE :





11)  DOSSIER DE PRESSE :

Un dossier de presse (11 pages) concernant cette création peut être téléchargé et imprimé en CLIQUANT SUR CE LIEN,



12)   REMERCIEMENTS :

Double Cœur et Les Amis du Grand Orgue
remercient la Fondation Brel pour la mise à disposition
de la plupart des documents
présentés sur cette page ainsi que
 le Conseil Départemental du Cher grâce à qui
l’organisation de ce Concert a été rendue possible