HOMMAGE à JEAN LAISNE

1er juin 2017





à Jean Laisné notre ami



Double Cœur est en peine  devant la perte de l’un de ses administrateurs et surtout d’un grand ami fidèle.

Jean Laisné, musicien, compositeur, premier directeur de la musique à la Maison de la Culture de Bourges (de 1961 à 1969), compagnon de route de Gabriel Monnet, acteur de cette belle aventure de la décentralisation de l’action culturelle entreprise à cette époque.

Né le 30 mai 1932 à Fontenay le Comte, c’est à Bourges où ses parents sont enseignants, que Jean Laisné commence des études de piano à l’Ecole Nationale de Musique et de Danse. Il est l’élève de Lucie Deslauriers à l’époque où Charles Brown en est le directeur. Grâce à cet excellent encadrement, il poursuit ses études au Conservatoire National Supérieur de Paris où il a la chance de travailler avec le grand pianiste Yves Nat. Il complète ses humanités musicales en étudiant l’écriture  avec différents maîtres dont Henri Dutilleux.

Il débute comme pianiste, chef de chant à l’Opéra de Strasbourg ; après quoi, il se replie à Bourges en 1961, où il rencontre Gabriel Monnet qui, venant de créer la Comédie de Bourges, lui propose de réaliser la musique de scène de son premier spectacle « L’école des femmes » de Molière.

Il effectuera un parcours exceptionnel, devenant le compositeur attitré du Centre Dramatique National, ainsi que le directeur musical de la Maison de la Culture. Il assurera la mise en place de la discothèque de prêt, la programmation et l’organisation de concerts, ainsi que la conception de spectacles musicaux, etc…

Après la cassure de 1968, il se retrouve à créer l’Ensemble Instrumental de Grenoble où pendant 15 ans, il administre, dirige et contribue de nombreuses façons à la vie musicale de la ville, de la région et bien au-delà avec le chef d’orchestre Stéphane Cardon.

Sa carrière se poursuit à Paris : missions au Ministère de la Culture sous Jack Lang où il aide, entre autres, à la création de la fête de la musique.

Il intègre Radio-France, maison dans laquelle il occupera plusieurs postes : régisseur administratif de l’Orchestre National, responsable et animateur des Musiques du Monde O.C.O.R.A.

Avant de prendre sa retraite, il assure la transmission de l’Ensemble instrumental de Grenoble et les Musiciens du Louvre avec le chef d’orchestre Marc Minkovski.

Il se retire à Montélimar où il maintient des contacts productifs avec la vie musicale locale et décide de revenir à Bourges en 2005, auprès de ses amis qui ne l’ont pas oublié, et avec lesquels il poursuivra son implication au sein de Double Cœur.

Jean a beaucoup apporté musicalement aux habitants de Bourges et sa région, avec une journée chantante un dimanche par trimestre, qui rassemblait les différentes chorales à la Maison de la Culture pour donner un programme commun avec un orchestre professionnel qu’il dirigeait. Quelle chaleureuse sympathie il dégageait, toujours calme et souriant, prêt à faire découvrir et à porter la musique au plus haut.


Gabriel Monnet en 2003, dans le livre « Au cœur de la ville, au cœur du temps » que nous avons édité, écrivait à propos de Jean Laisné :

« Le sourire en personne. Pianiste de talent, improvisateur de nos impromptus, créateur de très belles musiques de scène….et « stratège ». Ouvreur des chemins de la musique au plus grand nombre. »

Nous sommes tristes, mais tu es toujours avec nous, présent à travers les différents enregistrements et dans nos souvenirs.

Jean Laisné repose à la maison funéraire des Danjons, Allée Evariste Gallois à Bourges (pompes funèbres Navault)

Jean sera inhumé samedi matin, dans la plus stricte intimité souhaitée par la famille.

Merci encore à toi, Jean, pour la richesse musicale et tous ces bons souvenirs que nous a offerts. Nous adressons nos plus sincères et chaleureuses condoléances à sa compagne et ses enfants.


     vos témoignages     





Piano de la promenade de ( L’école des femmes )
Première musique de scène de Jean Laisné a Gaby.

Pur chef d’oeuvre !Inoubliable…….

Monette , Sylvie et Jean-Claude Monnet .

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Au revoir Jean .Notre amitié sincère et fidèle restera gravée dans nos coeurs ,comme ta musique pour l’éternité ,

ton ami et président de Double-Coeur François Carré .



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Cher François,

Le temps qui passe rend inévitable cette succession de nouvelles tristes, évocatrices de beaux moments de nos histoires, nostalgiques bien sûr.. Et je te remercie de te faire l'écho de ces souvenirs qui racontent de beaux moments, inventifs, généreux, de nos parcours.. Pour ma part, l'histoire de la Maison de la Culture de Bourges, de ce qu'elle a représenté, l'histoire de Gabriel Monnet, de ce qu'il m'a appris, cette histoire est fondatrice, inoubliable. Je vous suis reconnaissante de la maintenir vivante, et je regrette de ne pas pouvoir me retrouver plus souvent parmi vous.

Aussitôt que je le peux, je viens à Bourges participer à l'une de vos activités. En attendant, je pense à vous avec reconnaissance et affection. Et je t'embrasse fort.

Patricia Blot

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Chers amis,

    Je suis profondément émue, très triste, et présente mes sincères condoléances à Ninette, à ses enfants, à sa famille..

    Ma jeunesse a été marquée par la Chorale "A Coeur Joie" dirigée par notre ami Jean Laisné et que de merveilleux souvenirs, également par "l'Enfance du Christ" de Berlioz oeuvre jouée à la Maison de la Culture de Bourges et Jean était encore là. C'est aussi au cours de cette représentation que Micheline Grancher, chanteuse lyrique dans le rôle de Marie, a conduit mes pas sur le chemin des études de chant lyrique au conservatoire. Tout cela marque et construit une vie et, surtout, ne s'oublie pas.

    Au cours d'un dîner au Palais Jacques Coeur, il y a quelques années, j'ai remis à Jean un livret retraçant le parcours de la chorale avec toutes les coupures de presse que j'avais précieusement gardées. Sa surprise, son émotion, étaient belles à voir. Que de choses évoquées, de rires partagés.

    Le Livre de la Vie de Jean vient de se fermer mais le Livre des Beaux Souvenirs vient de s'ouvrir.

    Ma grande tristesse se joint à la vôtre.

    Arlette Pouillat-Girouille

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   Bonsoir à tous,



J'apprends avec peine le décès de Jean Laisné.



Mon humble témoignage sera sans doute bien maigre dans un océan de louange, mais je veux rendre hommage, tant d'années après l'événement, à celui qui fut, pour moi, le modèle du "management collectif"...comme on dit aujourd'hui!



Quelle année déjà..?. fin des années 60... des rencontres de chorales étaient organisées à Bourges et le point d'orgue, au bout de deux journées intenses de travail ensemble, éait prévu au grand théâtre de la Maison de la culture.



Jean Laisné était là, c'était lui qui animait ces volutes vocales... c'était magique! la petite jeune fille que j'étais buvait des yeux ce jeune chef d'orchestre, fiévreux et intouchable, qui tenait au bout de sa baguette tant de petits coeurs harmonieusement entremélés...le chant transporte! et des années après je ressens encore la chaleur et l'exaltation, je le revois...et le remercie pour avoir su traverser les années, intact dans l'émotion, l'admiration et le plaisir.



Jean, vous que je n'ai jamais osé appeler par votre prénom, je vous garde dans mon coeur, et je sais que je ne suis pas la seule.

Continuez à animer les choeurs des anges, et prévoyez quelques places pour les petites chanteuses de Bourges... A bientôt



Bien à vous tous



Anne-Lucie PINON – CLAUSSE

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Un très bel hommage pour une somptueuse carrière, il a rejoint le paradis des artistes et des musiciens.



ALINE MEILLAND



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nous avons partagé un grand beau moment ensemble,

dès 63 il me semble nous étions en duo pour la création et ouverture de

la discothèque de pret . le tout début au théatre municipal en atendant

l'ouverture de la mdc.

lplus le temps passe plus le temps parait se racourcire .

courage pour ses proches –



jean prot

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Toute ma sympathie à la famille de Jean Laisné et à ses amis . Je crois me souvenir qu’il était venu à Issoudun au moment des évènements de Mai 68… Qu’il soit dans la Paix, et que l’action à laquelle il a travaillé pour offrir les valeurs de la musique à un public qui n’y avait pas accès se poursuive. Amitié et sympathie à partager.



Anne- Marie GROLLEAU- Issoudun

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désolé pour la triste nouvelle, merci de bien vouloir transmettre nos condoléances

les plus sincères à la famille.

G Capazza

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