Projet les contes


Double-Cœur
Saison
2015/2016

LES CONTES ECOLOGIQUES
de Pierre Halet
LECTURE THEATRALISEE









l'affiche


SOMMAIRE :

1)   Distribution.
2)   Présentation (Vidéo)
3)   L’auteur : Pierre Halet (1924-1996) + interview archives de l’I.N.A ;
4)   L’adaptation et la mise en scène (par Alain Meilland – février 2016)
5)   Les interprètes
6)   Les œuvres de Pierre Halet publiées (La Nouvelle République)
7)   Témoignages de Jean Laisné et de spectateurs.
8)   Dossier de presse (16 pages)
9)   Le film (diffusé pendant la lecture théâtralisée entre les deux contes) VIDEO 20 min 34 ‘’
10)     La Presse : Article de présentation Le Berry Républicain du 26 février 2016
11)     Reportage : Photos de répétition.
12)     Liens externes.
13)     Autres documents

LA TOURNEE

SAINT-GEORGES SUR MOULON : 21 mai 2016
PLAIMPIED-GIVAUDINS : 16 octobre 2016





1)   DISTRIBUTION :
« Les Contes Ecologiques »
de Pierre Halet
création le mardi 1er mars 2016 à 19 h 30
à l'AMPHI du Muséum d'Histoire Naturelle
BOURGES

Adaptation et mise en scène Alain Meilland

Interprétation /

1/ Le Pied lunaire
Laurent Loiseau  (Gordon Crips)
Alain Meilland  (M. Woodston)

2/ Lettre ouverte sur l'Espace
Alain Meilland  (Michel Dupont Michelson)
Laurent Loiseau  (Donald l'assistant)

Voix off  Delphine Meilland
Scénographie Costumes et Vidéo   Aline Meilland
Collaboration artistique  Jean-Yves Barrier (dessins)


Voir la VIDEO
2)   FILM-VIDEO BANDE ANNONCE DE PRESENTATION :
Tourné au début des répétitions, ce clip de 9 minutes 36'' a servi de présentation de la soirée pour le site de Double-Cœur.

Le comédien, Laurent Loiseau évoque le plaisir qu’il a eu de découvrir ces contes, le metteur en scène, Alain Meilland, parle de l’apport des dessins de Jean-Yves Barrier dans cette lecture,

Deux extraits sont également joués par chacun des comédiens.







Pierre Halet

3)   L’AUTEUR : PIERRE HALET (1924-1996) :
Pierre Halet est un écrivain, poète et auteur dramatique français, né le 27 octobre 1924, mort le 27 janvier 1996.
Parallèlement à son œuvre, Pierre Halet exploita à Chançay en Touraine, un petit vignoble de Vouvray.
Ses œuvres complètes ont été publiées en cinq volumes par les éditions La Simarre.
Ses pièces de théâtre ont fait l'objet de nombreuses représentations.
Le Cheval Caillou, créé par la Comédie de Bourges en 1965 (Maison de la Culture de Bourges)
La Provocation, créée par la Comédie de Bourges
La Butte de Satory Éditions du Seuil, Paris, 1967
Little boy Éditions du Seuil, Paris, 1968
La Double migration de Job Cardoso Éditions du Seuil, Paris, 1970
See Brant, créé en 1980 au TJP de Strasbourg
Au loin, le bruit de la mer Éditions Domens

Sa pièce Little Boy a servi de base à l’œuvre Computer suite for Little Boy de Jean-Claude Risset, première œuvre musicale classique entièrement synthétisée par ordinateur.

à écouter sur ARCHIVES INA : 03 février 1996  05min 28 : L'auteur de théâtre Pierre HALET est interrogé au téléphone pour sa pièce "Au loin, le bruit de la mer" qu'il a dédiée à sa mère, qui avait la maladie d'Alzheimer. Il évoque également ce qu'il pressent de sa propre mort. CLIQUEZ ICI






4)   L’ADAPTATION ET LA MISE EN SCENE par Alain Meilland :
En abordant ce travail, c'est-à-dire la version théâtralisée de deux des Contes Ecologiques de Pierre Halet, je ne pouvais pas ne pas me souvenir de la manière dont lui, et son complice, le dessinateur Jean-Yves Barrier les ont présentés  dans toute la France, entre 1974 et 1977.  A l’époque, j’animais, au sein de l’Atelier chanson de la Maison de la Culture de Bourges, les « rencontres littéraires » et j’avais accueilli « Le Grand Conciliabule » (autre conte de Pierre Halet), en février 1976 au Petit Théâtre de la MCB.

Pierre Halet, debout derrière son pupitre, lisait (et il tenait a ce qu’un conte soit une lecture) pendant que sur un écran, derrière lui, étaient projetés les diapositives des dessins que Jean-Yves Barrier avait créé spécialement pour ces contes.

Et pourtant, sans pour autant avoir le sentiment d’avoir « trahi » ce duo, j’ai voulu profondément « revisiter » deux de ces contes écologiques : « Le Pied Lunaire » et « Lettre ouverte sur l’espace » d’abord en sortant du conte « lu » pour le théâtraliser grâce au jeu des deux comédiens et d’y ajouter les habituels ingrédients qui font le théâtre (Décors et costumes) en m’appuyant sur une technique du jeu théâtral que nous désignons généralement sous le nom de « jeu du clown ». Car pour moi, ces deux personnages qui, loin de servir l’écologie, s’en servent pour augmenter, sans aucune conscience morale, leurs bénéfices sont deux clowns représentatifs, non pas de l’Amérique qui est capable parfois du meilleur, mais d’une certaine Amérique, capable, elle, du pire. Celle de Donald Trump qui sera peut être, dans quelques mois, l’homme le plus puissant de la planète, ou encore celle des marchands d’armes qui, pour faire fructifier leur lobbying, justifient presque quotidiennement d’insupportables tueries.

La caricature proposée de ces « clowns de la planète » est amplifiée par la projection des dessins de Jean Yves Barrier, qui aujourd’hui ne sont plus d’artisanales diapositives mais à partir desquelles  les effets vidéo nous permettent de jouer avec la caméra. Amplifiée aussi par l’ajout de séquences cinématographiques dans lesquelles s’étale le « mauvais goût » des séries télévisuelles américaines à la « Dallas » ou autres « Amour Gloire et Beauté ». Et j’espère ainsi faire partager au public une conviction : Les textes de Pierre Halet conservent une authentique et contemporaine résonnance, et demeurent d’une actualité certaine.

Ces choix sont expliqués dans un petit film d’une quinzaine de minutes, tourné au cours de l’entretien que m’a accordé Jean-Yves Barrier et qui sera projeté entre la représentation des deux contes.  
ALAIN MEILLAND – février 2016






5)   LES INTERPRETES :
Les deux comédiens qui se sont retrouvés pour jouer ces contes écologiques, n’en sont pas à leur première rencontre : Laurent Loiseau et Alain Meilland ont commencé à partager la scène, en 2010, dans « le fauteuil à bascule » de Jean-Claude Briseville, puis, et toujours mis en scène par Jean-Claude Dassonneville (Compagnie Cloche Perse) en 2011 (Varye 1870 – L’école du Diable d’Eric Emmanuel Schmitt – Le Jubilé d’Anton Tchekhov). En 2012, Alain Meilland adaptera le livre de Philippe Claudel « Le bruit des trousseaux » et confiera à Laurent Loiseau le premier rôle de cette adaptation intitulée « La Complainte des enfermés ».

Alain Meilland a déjà présenté dans le cadre des soirées Double-Cœur en 2010 « La rencontre », en 2014 « Jean Dasté le voyage d’un comédien » et en 2015 « Dans la lumière de Jean Zay » .















Repères


Les Éditions Christian Pirot, installées en Touraine, ont accepté de publier les œuvres de Pierre Halet.

Au décès brutal de l'éditeur, en 2010, l'association Les Vagabonds, qu'il avait fondée, reprend le flambeau et sous la houlette de Noëlle Delétang, les éditions Christian Pirot- La Simarre publient les œuvres complètes.


Madeleine Halet aimerait que le domaine de Chançay devienne une maison des écrivains et du théâtre et un lieu de résidence.


Les collectivités territoriales qui recevront le legs auront à prendre la décision.
6)   PUBLICATION DES ŒUVRES COMPLETES DE PIERRE HALET :
Les oeuvres de Pierre Halet enfin publiées


Article paru dans LA NOUVELLE REPUBLIQUE du 18 juin 2013


Les Amis de Pierre Halet, écrivain et poète décédé en Touraine en 1996, ont présenté l’intégralité de ses textes à La Boîte à livres. Un travail de mémoire.

 Ils se sont réunis un jour de 2002. Tous amis de l'écrivain Pierre Halet, né en 1924 et décédé en Touraine en 1996. Ainsi est née l'association Les Amis de Pierre Halet. Aidés de Madeleine, sa veuve, ils n'ont eu qu'un seul objectif: faire connaître l'œuvre complète de ce grand poète, dramaturge et conteur, « attentif au monde », « au regard aimant et critique à la fois », proche des préoccupations de ses contemporains et qui habitait Chançay depuis tant d'années.

Hommage rendu à un humaniste

Ils ont mis 10 ans pour rassembler les manuscrits, et aujourd'hui, ils se retrouvent avec un public, venu nombreux, pour présenter l'intégralité de ces textes: « Ce fut un travail énorme de classement », précise le président, l'architecte Jean-Yves Barrier, qui a participé à la création de plusieurs pièces de l'auteur pour les décors et dessins, à travers la Compagnie L'Oreille qui voit (« J'écris mes textes avec mon oreille car j'aime les lire », disait l'auteur) dans les années 70 et 80. « On a retrouvé 300 poèmes inédits, au total, quatre volumes, soit plus de 1.600 pages. »
Durant la soirée qui s'est tenue à La Boîte à livres, à Tours, chacun a pris la parole pour rappeler, par des lectures, ce qu'était l'œuvre de Pierre Halet, dont les pièces furent jouées dans plusieurs pays en Europe, au Maghreb et jusqu'en Argentine et au Québec. Pour dire aussi leur admiration pour le créateur et l'émotion qu'ils ressentaient à évoquer cet humaniste, viticulteur patenté à ses heures et la « vertigineuse conscience » de son théâtre: « Planté sur ses jambes de velours, chez lui, n'importe où, en quelque lieu intact et privilégié où le temps vécu rejoignait le temps "à" vivre. » Ami de René Char et de Gaston Bachelard avec qui il correspondit, Pierre Halet croisa Alexandre Calder qui participa en 1963, dans la première Maison de la Culture, ouverte à Bourges, à la création de sa pièce la plus connue, « La Provocation », pour le décor et les costumes (Jean Ferrat pour la musique).
Marqué par la découverte du camp de Dachau, alors qu'il était engagé en 1944 dans la 2e DB, il écrira « Guerre »: « C'est avec une honte coulée au cœur que j'approchais de leur épuisement, avec mon corps vitaminé. » Dachau, « avec son crématoire propre dans sa mine comme un frigidaire… »
Ce poète à l'œuvre singulière, grave et burlesque, onirique et réaliste, écrivait à son épouse, peintre sur soie qui participa à plusieurs créations: « Souviens-toi de la bague que je ne t'ai pas offerte et du bruit des oiseaux. Ne restera que le buis planté dans la nuit pour toi. »
A ce rappel, Madeleine Halet sourit tendrement…

Correspondante NR: Marie Gosselin
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7)   TEMOIGNAGES DE JEAN LAISNE ET DE SPECTATEURS :
Cette adaptation a incontestablement séduit le compositeur Jean Laisné qui collabora avec Pierre Halet pour de nombreuses pièces et poèmes. Il a envoyé ce témoignage au metteur en scène
« Bonjour Alain ;   Juste un petit mot pour te dire combien la soirée d’hier (contes de P. Halet) m’a touché.
J’ai aimé retrouver le talent de Pierre, admiré les comédiens et leur travail, l’hommage historique, et les dessins de J.Y. Barrier. Bravo à toi surtout qui a organisé et réalisé toute cette soirée très professionnelle.
Bravo et merci. Amicalement »
: Jean Laisné
Et toujours sur le LIVRE D’OR de cette soirée
« Chers amis, Nous vous remercions infiniment pour cette soirée originale, pleine d'humour et de moments festifs où Alain et Laurent ont rivalisé d'ingéniosité et d'astuces  théâtrales.
Félicitations aussi pour la vidéo, le son et les images et la belle illustration de l'œuvre intemporelle de Pierre Halet.
Bien à vous, avec toute notre amitié. »
  Sylviane et Michel Dupin 

« Pierre Halet aurait certainement apprécié l’interprétation de ses deux contes créée par l’association « Double Cœur », devant un amphithéâtre du Museum qui était comble mardi dernier. La mise en scène d’Alain MEILLAND, particulièrement dynamique, compose avec quelques effets vidéo empruntés notamment à « 2001 Odyssée de l’espace », avec les visuels des dessins de Jean-Yves Barrier.
Ce dernier, présent dans la salle, avait de concert avec Pierre Halet, traduit en images la parole à la fois subtile, caricaturale et surtout poétique de ces contes. Les textes, encore très actuels s’attaquent aux travers classiques d’un certain genre humain qui pense que tout s’achète, même s’il faut y mettre le prix.
Pensez-donc, le pied de Gordon Crips, l’homme celui qui, le premier, a marché sur la Lune, ça n’a pas de prix ! Et bien si, celui offert par le banquier Monsieur  Woodson !... 
Laurent Loiseau et Alain Meilland, les deux clowns de la planète, nous ont tour à tour fait rire, réfléchir, en distillant juste ce qu’il fallait d’émotion pour captiver un public attentif qui n’a pas boudé son plaisir.
Les applaudissements nourris, les rappels l’ont prouvé. »
une adhérente à Double Cœur